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- Le 22 Novembre 2024
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré mardi que rien n’a changé dans l'approche américaine globale à l'égard de l’Iran, après l'accord d’échange de prisonniers conclu la semaine dernière entre Washington et Téhéran.
« L'accord que nous avons négocié pour ramener chez eux ceux qui sont détenus injustement en Iran est une question complètement distincte de celles qui sont encore en suspens dans les relations bilatérales. Elle n'est liée à aucun autre aspect de notre politique étrangère », a déclaré Blinken lors d’un point de presse au siège du département d'État.
« Il est important de noter que même si nous avons déployé cet effort pour ramener nos ressortissants à la maison, nous poursuivons une stratégie de dissuasion, de pression et de diplomatie pour contrer toute une série d'actions entreprises par l'Iran auxquelles nous sommes profondément opposés », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie américaine a évoqué une série de mesures maintenues par Washington après l’accord conclu avec Téhéran, notamment la poursuite de la mise en œuvre des sanctions américaines et le renforcement de la présence militaire des États-Unis dans le golfe Persique pour protéger la liberté de navigation dans le détroit d'Ormuz.
« Il y a une longue liste de questions sur lesquelles l'Iran s'est engagé et une longue liste de mesures que nous continuerons à prendre pour nous opposer aux actions de l’Iran », a-t-il déclaré.
La semaine dernière, un accord entre Téhéran et Washington avait été conclu avec la médiation d’un pays tiers (le Qatar, ndlr) qui prévoit l'échange de cinq prisonniers américains en Iran par cinq prisonniers iraniens détenus aux États-Unis ainsi que le déblocage des avoirs iraniens gelés en Corée du Sud et en Irak.
La porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Adrienne Watson, avait déclaré : « Nous avons reçu la confirmation que l'Iran a libéré de prison cinq Américains injustement détenus et les a placés en résidence surveillée ».
« Les négociations pour leur libération finale sont toujours en cours et restent délicates », avait précisé Watson dans un communiqué.
De son côté, le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, avait déclaré que l'Iran ne pouvait accéder aux fonds que « pour acheter de la nourriture, des médicaments et du matériel médical ».
Source: AA