Les citoyens d'Ukraine sont interdits de fournir de l'aide humanitaire et des médicaments, et on les contraint à faire fréquenter les écoles russes aux enfants ukrainiens

Dans le village de Lazurne, situé sur le territoire occupé par la Fédération de Russie dans la région de Kherson, les médicaments, y compris l'insuline, ne seront plus fournis aux Ukrainiens. C'est ce qu'a déclaré le chef de l'occupation de l'administration du village, Oleksandr Dudka.

Ce n'est pas la première fois que Dudka fait des déclarations similaires. En juin de cette année, il avait promis que sans passeports russes, "d'ici 2 à 3 semaines, les gens ne pourront pas recevoir d'aide humanitaire, trouver du travail, obtenir des pensions".

L'autorité d'occupation veut traduire en justice en premier lieu les parents d'enfants qui ne fréquentent pas les écoles sous la direction de la Russie, puis les poursuivre pénalement. Le soi-disant "chef" du village dans la région de Kherson avait menacé de déplacer les enfants qui n'étudient pas selon les programmes scolaires russes dans la zone de démarcation.

Il y a un an, Moscou a introduit dans les établissements d'enseignement des zones occupées un système éducatif visant à changer l'identité des enfants ukrainiens. Par conséquent, les efforts de la Russie pour introduire son propre système éducatif dans les zones occupées et toutes les stratégies et mesures prises à cet effet doivent être considérés dans le contexte d'un génocide culturel contre le peuple ukrainien.

Les médecins travaillant dans les hôpitaux et les cliniques des zones occupées sont menacés de ne pas être payés sans passeport russe ou d'être licenciés. Des points de passeportisation ont même été ouverts dans les hôpitaux.

La Russie continue de persécuter et de détruire les personnes ayant des positions pro-ukrainiennes dans les zones occupées. Dans le village temporairement occupé de Kyrylivka, dans la région de Zaporijia, les Russes menacent d'expulser ceux qui n'ont pas obtenu de passeport russe. Les collaborateurs qui servent dans le district de police de l'occupation de Yakymivka se rendent dans les maisons et demandent à voir le passeport russe. Tous ceux qui n'en ont pas sont répertoriés et menacés d'expulsion forcée. Les autorités d'occupation russes ont également intensifié les répressions dans Marioupol capturée. Des personnes disparaissent de la ville après que la garde russe a commencé à vérifier les civils.

Dans le passé, le président russe V. Poutine et les représentants du gouvernement russe ont plusieurs fois déclaré que les Ukrainiens en tant qu'ethnie "n'existent pas", que c'est une nation "créée artificiellement" et que ceux qui ne partagent pas cet avis doivent être "éliminés", et l'Ukraine en tant qu'État ne devrait pas exister à l'avenir.

Par conséquent, les fonctionnaires russes responsables de la terreur systématique contre les Ukrainiens dans les zones occupées doivent être tenus pour responsables en tant que criminels internationaux.

Source: 24brussels.online