Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Abdoulaye Bathily, a exhorté, mardi, les principales parties prenantes et les institutions libyennes à parvenir à un règlement global des différends politiques.
C'est ce qui ressort de l'allocution prononcée par Abdoulaye Bathily lors de l'ouverture de la réunion du Groupe de travail sur la sécurité, issu de la Conférence de Berlin et du Comité militaire mixte libyen "5 + 5", qui s'est tenue dans la ville de Benghazi (est).
Le groupe de travail sur la sécurité est issu de la conférence internationale de Berlin sur la Libye, qui s'est tenue le 19 janvier 2020, et comprend, outre la mission des Nations unies, de hauts représentants de l'Union africaine, de la Türkiye, des États-Unis d'Amérique, de la France, de l'Italie, de la Grande-Bretagne et de l'Égypte.
Le groupe se réunit périodiquement pour évaluer la situation sécuritaire en Libye, et la dernière de ces réunions a eu lieu à Tripoli en mai dernier, en présence du comité libyen "5 + 5".
Le comité "5 + 5" comprend 5 membres de l’institution militaire de l'ouest de la Libye et 5 des forces de l'est dirigées par Khalifa Haftar, qui mènent un dialogue depuis plus de deux ans pour unifier l'armée sous les auspices de la mission de l'ONU, en application de l'accord de cessez-le-feu qu'ils ont signé à Genève en octobre 2020.
Abdoulaye Bathily a déclaré dans son intervention, à laquelle ont assisté des journalistes, dont le correspondant d'Anadolu, que "les efforts de la Chambre des représentants libyenne et du Haut Conseil d'État représentent une étape importante, et ils portent une grande responsabilité en ce qui concerne les résultats du comité (6 + 6)".
Le 6 juin, le comité "6 + 6", formé par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens, a annoncé que ses membres avaient également approuvé les lois électorales relatives à l'élection du chef de l'État, de la prochaine Chambre des représentants et du Sénat.
Parallèlement au dialogue militaire, les Nations unies, par l'intermédiaire de leur mission, mènent des efforts en vue d'un règlement politique en Libye, pour amener le pays à des élections à la fin de l'année en cours 2023, afin de résoudre une crise de lutte pour le pouvoir entre un gouvernement désigné par la Chambre des représentants au début de 2022, et le gouvernement d'unité nationale dirigé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir, si ce n'est à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.
Source : AA