John Kerry : la crise climatique impose à Washington et à Pékin de travailler de concert

La "crise climatique" impose à Washington et à Pékin de "travailler de concert", a déclaré, lundi, l'émissaire du président américain pour le climat, John Kerry.

Après une réunion d'environ quatre heures avec son homologue chinois Xie Zhenhua à Pékin, Kerry a déclaré : "La crise climatique exige que les deux plus grandes économies du monde travaillent ensemble pour limiter le réchauffement de la planète".

Après une interruption de près d'un an, la Chine et les États-Unis ont repris, lundi, leurs discussions sur les moyens de lutter contre les changements climatiques.

Faisant référence aux niveaux record enregistrés par les températures quotidiennes, Kerry a tweeté : "Nous devons prendre des mesures urgentes sur un certain nombre de fronts, notamment en ce qui concerne la pollution par le charbon et le méthane".

Les deux pays ont suspendu les négociations sur le climat après la visite à Taïwan de Nancy Pelosi, alors présidente du Congrès américain, en août de l'année dernière.

Soulignant que les changements climatiques sont un problème auquel "toute l'humanité est confrontée", la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que Pékin respecterait l'esprit du sommet tenu par le président Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden en novembre dernier à Bali, en Indonésie.

Kerry est arrivé à Pékin, dimanche. Il est le troisième haut responsable américain à se rendre en Chine au cours des deux derniers mois.

Jeudi dernier, le Secrétaire d'État américain Antony Blinken a rencontré le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi à Jakarta, la capitale indonésienne.

La rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et chinoise, qui se trouvaient à Jakarta pour des réunions de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), a eu lieu moins d'un mois après la visite de Blinken à Pékin.

Les analystes estiment que Washington tente de stabiliser ses relations avec Pékin, notamment en ce qui concerne les négociations sur les changements climatiques, malgré la vive réaction de la Chine à la visite de Pelosi à Taïwan.

Source : AA

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