Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
En l’absence d’un budget de fonctionnement pour 2021, un arrangement financier provisoire a été retenu en Libye pour favoriser la poursuite des activités de production et assurer le train de vie de l’Etat. Une enveloppe de 2 milliards $ a été annoncée à cet effet.
En Libye, la société publique du pétrole (NOC) compte parmi les institutions qui bénéficieront d’une enveloppe de 2 milliards de dollars de la part des autorités, pour couvrir leurs charges urgentes, dont le paiement des salaires. Ceci, en attendant qu’un budget soit approuvé pour toute l’année 2021, par le gouvernement unifié qui devrait être formé au cours des prochaines semaines.
Ce programme ne précise pas le montant exact dont bénéficiera la NOC, à court de liquidités pour non seulement le paiement des salaires et des prestations, mais également l’investissement dans les travaux de réhabilitation des infrastructures touchées pendant les affrontements. Des sources proches de la société ont indiqué que sans des investissements dans le maintien des actifs, le pays pourrait ne pas conserver sa production actuelle de 1,2 million de barils par jour.
« L’infrastructure en Libye est vraiment en mauvais état », a déclaré Mustafa Sanalla, le président de la NOC, le mois dernier.
Au terme de la formation du nouveau gouvernement qui rassemblera toutes les sensibilités politiques du pays, le secteur pétrolier connaîtra une gouvernance adéquate sur toute la chaine de valeur, contrairement au système en cours jusqu’ici. L’unification du taux de change et la réactivation du Conseil d’administration de la banque centrale font partie des réformes nécessaires pour régulariser la gestion des revenus pétroliers libyens, ont déclaré les Nations unies dans un communiqué publié cette semaine.
Source : Agence Ecofin