Libye : La mission onusienne dément son intention d'annoncer une feuille de route pour les élections

La mission onusienne en Libye a démenti l'intention de son chef, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Abdoulaye Bathily, d'annoncer une feuille de route pour les élections tant attendues pour mettre fin aux conflits dans ce pays riche en pétrole.

La mission a qualifié ce qui a été relayé par les médias locaux et régionaux à cet égard de "fausses informations", notant, dans un communiqué publié mercredi soir, que cela "fait partie des campagnes de désinformation en cours pour tromper les Libyens et détourner leur attention de leurs droits".

Bathily avait mis en avant, lors de son briefing au Conseil de sécurité (en juin dernier), son engagement à intensifier ses bons offices et à rassembler toutes les parties et institutions concernées, y compris la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat (parlementaire, consultatif ), pour parvenir à un accord global et transparent sur les questions litigieuses dans les projets des lois électorales préparées par le comité 6 + 6, en vue d'assurer leur applicabilité pour la réussite du scrutin.

Des sources médiatiques arabes ont rapporté, mercredi, que Bathily avait l'intention d'annoncer une feuille de route menant aux élections et stipulant le gel des travaux de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d'État et la promulgation des lois électorales par le Conseil présidentiel.

Récemment, le comité "6 + 6" formé par la Chambre des représentants et du Haut Conseil d'État a adopté des lois électorales, dont certains points ont suscité la controverse dans le pays, tout en appelant à leur amendement, tandis que le comité insiste sur le fait que "ses lois sont définitives et exécutoires".

La mission onusienne parraine un dialogue politique dans le but de tenir des élections législatives et présidentielle avant fin 2023 pour résoudre la crise qui sévit dans le pays depuis début 2022, entre un gouvernement mandaté par le Parlement (est) et un autre reconnu par les Nations unies, qui est le gouvernement d'union nationale dirigé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir autrement qu'à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.

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