Lundi, le Koweït a renouvelé son appel à l'Iran à délimiter les frontières maritimes entre les deux pays.

C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par l'agence de presse officielle koweïtienne KUNA, citant une source officielle anonyme au sein du ministère koweïtien des Affaires étrangères.

Le communiqué indique que la zone maritime dans laquelle se trouve le champ de Dorra est située dans les zones marines de l'État du Koweït et que les ressources naturelles qui s'y trouvent sont partagées avec l'Arabie saoudite".

Et d'ajouter : "Le Koweït renouvelle son appel à la partie iranienne pour entamer des pourparlers sur la démarcation des frontières maritimes entre les parties koweïtienne et saoudienne en tant qu'une seule partie aux négociations face à la partie iranienne".

L'Arabie saoudite et le Koweït avaient précédemment envoyé des invitations à l'Iran pour négocier la délimitation de la frontière orientale de la zone, sans réponse de la part de Téhéran, selon une précédente déclaration conjointe de Riyad et du Koweït.

Le champ gazier susmentionné a été découvert dans les eaux du Golfe en 1967 et fait l'objet d'un différend de longue date entre le Koweït et l'Iran.

En décembre dernier, l'Arabie saoudite et le Koweït, par l'intermédiaire de l'Aramco Gulf Operations Company et de la Kuwait Gulf Oil Company, ont signé un protocole d'accord pour développer le champ gazier commun de Dorra entre les deux pays.

Le 21 mars 2022, les ministères saoudien de l'Énergie et koweïtien du Pétrole ont convenu, dans le procès-verbal signé en marge de la réunion, de travailler à l'exploitation du champ situé dans la zone submergée divisée.

L'Arabie saoudite et le Koweït ont affirmé, à ce moment-là, leur droit d'exploiter les ressources naturelles de cette région et de continuer à travailler pour mettre en œuvre ce qui avait été convenu.

Quelques jours plus tard, l'Iran a exigé ce qu'il a décrit comme son "droit d'investissement" dans le champ gazier de Dorra situé dans les eaux du golfe Persique entre l'Arabie saoudite et le Koweït.