Des pourparlers franco-libyens pour la tenue d'élections "équitables et impartiales"

L'envoyé spécial du président français en Libye, Paul Soler, s'est entretenu, lundi, avec le chef du gouvernement d'union nationale, Abdelhamid Dbeibeh, et le chef du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled al-Mechri, du dossier électoral libyen.

C'est ce qui ressort de deux réunions distinctes de l'émissaire français avec Dbeibeh et al-Mechri dans la capitale, Tripoli, selon deux communiqués du gouvernement libyen et du Conseil.

Le gouvernement d'union a déclaré que Dbeibeh et Soler avaient discuté "de la tenue des élections dans les plus brefs délais".

Dbeibeh a affirmé, selon le communiqué, le souci de son gouvernement "d'organiser avec succès des élections équitables et impartiales".

De son côté, l'émissaire français a souligné "le soutien de Paris aux efforts du gouvernement libyen pour la réussite du processus électoral, et la nécessité de communiquer avec le gouvernement d'union nationale à cet égard".

Les Nations Unies parrainent un dialogue entre les Libyens, dans le but de parvenir à des élections en 2023 et de mettre fin à la crise politique dans le pays.

Lors de sa deuxième rencontre avec al-Mechri, Soler a discuté "des résultats des travaux du Comité conjoint (6 + 6)", selon un communiqué du conseil.

Le 6 juin, le comité "6 + 6", formé par la Chambre des représentants et le conseil de l'État, a annoncé que ses membres avaient signé les lois électorales relatives à l'élection du chef de l'État et de la prochaine Chambre des représentants ainsi que du Sénat, en approuvant leur légalité et leur validité.

Le communiqué indique, citant Soler, que son pays se félicitait de ces lois, "en espérant que le travail se poursuivra jusqu'à ce que les élections soient terminées dès que possible".

La même source a confirmé qu'al-Mechri a soumis "une proposition de feuille de route menant à la tenue d'élections, qui sera présentée aux deux parlements pour examen et approbation".

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