La missionnaire bâloise qui avait été enlevée en 2016 à Tombouctou puis exécutée par un groupe terroriste, sera rapatriée en Suisse « dès que possible », selon la diplomatie helvétique.

Le corps de l’otage suisse Béatrice Stöckli, tuée au Mali en 2016, a pu être retrouvé et identifié. Sa dépouille sera transférée en Suisse dès que possible, a annoncé mercredi 31 mars le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

« Nous avons désormais la triste certitude de la mort de notre ressortissante », a déclaré mercredi dans un communiqué le ministre Suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis.

« Je suis soulagé que cette affaire ait été résolue peu de temps après ma visite au Mali et que nous puissions maintenant remettre la dépouille à la famille », a-t-il souligné.

Le ministre des Affaires étrangères a remercié les autorités maliennes « pour leur précieux soutien dans le travail d’identification du corps. »

En février dernier, lors de son séjour à Bamako, Ignazio Cassis avait plaidé, auprès des autorités maliennes, pour une résolution de cette affaire, a rappelé le DFAE.

La missionnaire Béatrice Stöckli avait été enlevée en 2016 à Tombouctou et exécutée par un groupe terroriste. La Confédération avait été informée de sa mort en octobre dernier.

Il y a quelques jours, les autorités maliennes ont indiqué qu’un corps leur avait été remis et qu’il s’agissait vraisemblablement de celui de la Suissesse.

L’identification a été confirmée par une analyse ADN menée à l’Institut de médecine légale de l’Université de Zurich en Suisse.

La dépouille de la missionnaire sera transférée en Suisse « dès que les autorités maliennes auront donné leur feu vert ». Elle sera ensuite remise à sa famille.

Active depuis plusieurs années comme missionnaire à Tombouctou, Béatrice Stockly avait été enlevée pour la deuxième fois en 2016.

En 2012, la Bâloise avait déjà été kidnappée par des terroristes, avant d’être libérée une dizaine de jours après son enlèvement.

Source : AA