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- Le 22 Novembre 2024
Le Président français Emmanuel Macron et la Présidente du Conseil italien Giorgia Meloni ont affiché une solidarité franco-italienne, ce mardi à l'Élysée, alors que la cheffe du Gouvernement italien est en visite à Paris. Les deux dirigeants ont notamment souligné la nécessité d'une coopération entre les deux pays.
"L'Italie et la France sont deux nations liées, deux nations importantes, centrales, protagonistes en Europe qui ont besoin de dialogue dans un moment comme celui-ci, car nos intérêts communs sont très convergents", a d'abord déclaré Giorgia Meloni, lors d'une conférence de presse conjointe à l'Élysée, au cours de sa première visite officielle dans la capitale française.
"Il est essentiel que Rome et Paris continuent à travailler aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral", a-t-elle ajouté, faisant notamment référence aux dossiers concernant l'Union européenne (UE).
Pour sa part, le chef d'État français a appelé à la poursuite de la "coordination" bilatérale, notamment sur la question de l'immigration clandestine. Emmanuel Macron a estimé que Paris et Rome "peuvent continuer d'avancer utilement dans les prochaines semaines, les prochains mois et les prochaines années".
Le Président français a souligné l'importance d'entretenir un "dialogue franc, ambitieux, exigeant" entre les deux pays, qui aille au-delà des "controverses, des désaccords".
Pour rappel, en avril, le ministre français de l'Intérieur avait suscité la colère de Rome en déclarant que la Présidente du Conseil italien "est incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue", menant cette dernière à annuler sa visite à Paris, le même jour.
Interrogée par Anadolu, la porte-parole du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères Anne-Claire Legendre avait tenu à souligner qu'il "n'y a pas de brouille ou de crise diplomatique" entre Paris et Rome, ajoutant que le dialogue se poursuit entre les deux pays.
En novembre 2022, les autorités italiennes avaient refusé d'accueillir le navire humanitaire « Ocean Viking » transportant 230 migrants à son bord. Cette décision avait poussé Paris à laisser le navire de secours accoster en France, tout en dénonçant le caractère "inacceptable" de cette décision italienne.