L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre la dérive de la situation en Syrie vers une solution de "pas de paix, pas de guerre".
C’est ce qui ressort de la session de l'Assemblée générale des Nations Unies, tenue au siège permanent de l'organisation internationale à New York, sur la situation en Syrie.
Le responsable onusien a indiqué dans son allocution, que la première étape doit conduire à des progrès fiables au sein du Comité constitutionnel afin de mettre en œuvre la résolution 2254 pour l’élaboration d’une nouvelle Constitution en Syrie, qui permettrait la tenue des élections libres et impartiales sous les auspices des Nations Unies.
La résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies est adoptée à l'unanimité le 18 décembre 2015. Elle appelle à un cessez-le-feu et à une résolution politique du conflit en Syrie par le biais d'élections libres et impartiales.
Guterres a expliqué que «l'Envoyé spécial en Syrie, Geir Pedersen, a jusqu'à présent tenu 5 sessions du Comité constitutionnel, et les résultats des travaux de ce comité ont été inférieurs à ses propres attentes ainsi qu'à celles du peuple syrien."
"La sixième session devrait être différente de ce qui s'est passé auparavant, avec des objectifs clairs et des méthodes de travail fiables ... en renforçant la confiance et en frayant la voie à un processus politique plus large", a-t-il souligné.
Guterres a salué la situation relativement calme qui règne en Syrie depuis les accords de cessez-le-feu convenus entre les garants d'Astana, (la Turquie et la Russie), le 5 mars 2020.
"Les Nations Unies ont envoyé en moyenne 1 000 camions chargés d'aides, mensuellement, à travers la frontière entre la Turquie et la province d'Idleb l'année dernière, au profit de 2,4 millions de personnes tout au long de l'année", a-t-il ajouté.
Guterres a mis en garde contre l'échec du Conseil de sécurité à renouveler le mécanisme de livraison de l'aide transfrontalière en juillet prochain, ce qui risque de saper les plans de distribution de vaccins anti-Covid en Syrie, ainsi que la livraison de nourriture et d'autres aides humanitaires.
Source : AA