SG de l'ONU : la destruction d'un barrage en Ukraine est une autre conséquence dévastatrice de l'invasion russe

Le Secrétaire général de l'ONU a déclaré, mardi, que la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine est "une autre conséquence dévastatrice" de l'invasion russe et a exigé la cessation des attaques contre les civils et les infrastructures civiles vitales.

"Nous avons tous vu les images tragiques de la catastrophe humanitaire, économique et écologique monumentale dans la région de Kherson en Ukraine", a déclaré Antonio Guterres devant la presse, ajoutant : "Les Nations Unies n'ont pas accès à des informations indépendantes sur les circonstances qui ont conduit à la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka".

Il a ajouté que le monde voit les répercussions dans la ville de Kherson, la ville de Nova Kakhovka et 80 autres villes et villages le long de la rivière Dnipro avec des crues et des évacuations massives, la dévastation de l'environnement et la destruction des nouvelles plantations.

António Guterres a mis en garde contre de nouvelles menaces pesant sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande installation nucléaire d'Europe.

Au moins 16 000 personnes ont déjà perdu leur logement et des milliers d'autres risquent de ne plus pouvoir s'approvisionner en eau potable.

Et le Secrétaire général des Nations unies de poursuivre : "La tragédie d'aujourd'hui est un nouvel exemple du lourd tribut que la guerre fait payer aux populations civiles (...) Il faut y mettre un terme. Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles essentielles doivent cesser".

Le Secrétaire général des Nations unies a exigé que les responsables rendent des comptes et que le droit humanitaire international soit respecté.

Le barrage de Kakhovka a été détruit mardi.

Moscou et Kiev se sont renvoyés la responsabilité de la destruction du barrage qui alimentait en eau la centrale nucléaire de Zaporijjia et la Crimée, annexée par la Russie en 2014.

L'Ukraine et la Russie ont demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU.

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