En présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement

Le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a été investi mardi 30 mars pour un second mandat de 5 ans.

L’investiture du candidat du Mouvement Cœurs Unis (MCU), Touadera, élu avec 53, 96% de voix devant 15 autres candidats, a eu lieu devant plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement tels que le Président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, la première ministre du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, le premier ministre du Cameroun, Joseph Dion Ngute et beaucoup d’autres hauts responsables qui se sont rendus à Bangui pour honorer Faustin Archange Touadéra.

Le processus électoral couronné par la réélection de Touadéra a été perturbé d’abord par l’avènement de la pandémie de coronavirus puis par la naissance de la coalition des groupes rebelles créée par l’ancien président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par la Cour constitutionnelle.

Lors de la cérémonie qui s’est tenue devant les juges de la Cour constitutionnelle, le président Touadéra a dévoilé ses plans pour son deuxième mandat.

Ainsi, le premier axe de son mandat sera « d’œuvrer pour une société plus inclusive » et le deuxième sera d’œuvrer pour « une économie plus ouverte » tandis que le troisième sera focalisé sur « l’amélioration des capacités de la population sur le socle de la sécurité et de la paix garantie à tous ».

Le président Touadéra a également déclaré que son gouvernement poursuivrait la mise en œuvre effective, mais réactualisée, de l’accord pour la paix et la réconciliation de 2019.
Son vœu est qu’à l’issu de ce mandat il n’y ait plus aucun groupe armé sur le territoire du pays.

Il a rappelé que l’ouverture prochaine d'une consultation nationale en vue d’un dialogue républicain permettra d’aboutir à une décrispation totale de la crise et de relancer le pays sur la voie du développement.
Selon Touadéra, la ligne rouge qui lui parait la plus importante est l’impunité zéro pour tous les auteurs de crimes et délits. C’est pourquoi la lutte contre l’impunité sera la colonne vertébrale de son nouveau quinquennat.

Il faut rappeler que la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dirigée par l’ancien président, François Bozizé, a vainement tenté d’empêcher le processus électoral en Centrafrique.

Source : AA