Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Plusieurs sites internet de l'Etat sénégalais (avec le nom de domaine gouv.sn), dont ceux de la présidence de la République et du gouvernement, ont été paralysés par une cyberattaque revendiquée samedi par un groupe dénommé « Mysterious Team ».
Dans un message publié sur Twitter le groupe de hackers dit envoyer, par cet acte, un avertissement au président Macky Sall.
« Nous sommes solidaires avec les citoyens du Sénégal qui sont déterminés à exercer leur droit de choisir librement leur prochain dirigeant », a fait savoir le groupe.
« Il s’agit d’une attaque informatique nommée DDoS (Distributed Denial of Service attack). C'est une attaque informatique qui consiste à submerger avec des quantités massives de trafic en saturant la bande passante de la ressource du site attaqué », a précisé par voie de communiqué le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.
« Les acteurs de cette attaque se font passer pour le groupe de hackers +Anonymous+, connu pour avoir atteint d’autres infrastructures d’Etat dans le monde », a par ailleurs souligné Fofana.
Il a indiqué que toutes les équipes de la société Sénégal Numérique (Senum SA) ont été mobilisées pour rétablir la situation dans les meilleurs délais.
L'attaque est toujours en cours d'après « NetBlocks », service de surveillance d'accès à internet. Selon cette structure qui s’était prononcée en milieu d’après-midi, le service semble rétabli par intermittence mais pas de manière continue.
Cette cyberattaque intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques au Sénégal avec la présidentielle de février 2024 qui se profile à l’horizon.
Le flou entretenu par le président Macky Sall sur un éventuel 3e mandat et les déboires judiciaires de l'opposant Ousmane Sonko font craindre le pire.
Candidat déclaré à ces joutes électorales, Sonko risque l'inéligibilité suite à sa condamnation en appel à six mois de prison avec sursis dans une affaire de diffamation contre un ministre.
Par ailleurs, le verdict de son procès pour viol sur une jeune dame est attendu le 1er juin.
« Ma candidature je la laisse entre les mains du peuple », avait-il réagi à la fin du procès auquel il n'avait pas pris part.
Depuis la ville de Ziguinchor (sud) où il s'est replié depuis deux semaines, l'opposant a lancé vendredi une « caravane de la liberté » pour rallier Dakar où va se jouer d'après ses termes « le combat final » contre Macky Sall.