Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Un ancien militaire français arrêté en mai 2021 en République centrafricaine pour espionnage est rentré à Paris ce dimanche 21 mai, ont rapporté les médias français et centrafricains.
Juan Rémy Quignolot « avait pu quitter Bangui jeudi soir en direction du Gabon, pour raisons médicales. Sa famille avait demandé que l’information demeure confidentielle jusqu’à ce retour », précise le site d’information Bangui.com. Il devra néanmoins revenir à Bangui pour la tenue de son procès. Il encourt les travaux forcés à perpétuité.
Quignolot a bénéficié d'une ordonnance de la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Bangui, l'autorisant à quitter la Centrafrique en raison d'une « situation qui risque d'être préjudiciable à sa santé et à sa vie », relève-t-on encore.
L’ancien militaire âgé de 57 ans avait passé seize mois en détention préventive à Bangui avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire en septembre 2022, l’accusation invoquant déjà des raisons de santé.
Selon sa sœur, relayée par le journal Le Monde, c’est le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui a joué « le rôle de médiateur » entre Paris et Bangui.
Juan Rémy Quignolot, qui a été interpellé le 10 mai 2021 dans la capitale centrafricaine, Bangui, est « accusé d'espionnage, détention illégale d’armes de guerre et de chasse, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et complot », avait annoncé dans un communiqué au lendemain de son arrestation, le procureur général près la Cour d'appel de Bangui.
Peu avant sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, Quignolot avait observé une grève de la faim après des mois de détention préventive à Bangui.
« Suite à une détention prolongée non motivée par une ordonnance du juge, Rémy Quignolot de nationalité française, a entamé (...) une grève de la faim », avait indiqué son avocate Arlette Sombo Dibélé à Anadolu.
La diplomatie française avait alors demandé sa libération immédiate « dans l’attente de la tenue de son procès ».
Source : AA