Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a révélé ce mardi le lancement d'une initiative africaine pour mettre un terme au conflit russo-ukrainien et instaurer la paix entre les deux pays.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse conjointe entre Ramaphosa et le Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong, tenue au Cap, en Afrique du Sud.
Ramaphosa a déclaré que le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, "ont accepté de recevoir des dirigeants africains pour discuter de la possibilité de trouver une solution pacifique au conflit entre Moscou et Kiev", selon le bureau africain de l'agence de presse Bloomberg.
Le président sud-africain a ajouté qu'il avait informé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que l'initiative africaine était "soutenue" par plusieurs Etats du continent, parmi lesquels l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Sénégal et l'Ouganda.
Ramaphosa a indiqué que le succès ou l'échec de l'initiative "dépend des pourparlers qui auront lieu".
Dans la journée du lundi, Ramaphosa avait téléphoné à son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, pour coordonner leurs positions sur plusieurs questions régionales, et des dossiers ayant trait à la paix et à la sécurité.
Le porte-parole présidentiel égyptien, Ahmed Fahmy, a déclaré, par voie de communiqué, que les entretiens téléphoniques entre les deux dirigeants ont porté sur l'évolution d'un certain nombre de questions internationales, dont la crise russo-ukrainienne et ses répercussions sur les conditions économiques et alimentaires dans les pays en développement et les pays africains.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé ce qu’elle qualifie d’opération militaire spéciale en Ukraine, qui a suscité une colère internationale et de sanctions économiques contre Moscou. Pour mettre un terme au conflit, Moscou exige que Kiev abandonne son projet de rejoindre des alliances militaires, ce que l’Ukraine considère comme une ingérence dans ses affaires de souveraineté.