Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Depuis le déclenchement des hostilités au soudan, le 15 avril dernier, plus de 12 milles personnes sont arrivées à Metema, ville située à la frontière entre le Soudan et l’Ethiopie, a annoncé l’Organisation internationale des migrations (OIM) dans un communiqué rendu public jeudi.
La même source indique que la cadence de ces arrivées dépasse les 1000 personnes par jour.
Plusieurs nationalités sont identifiées par la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l'OIM, faisant Etat de citoyens soudanais cherchant refuge, des Ethiopiens de retours ainsi que d’autres ressortissants en provenance de 50 pays.
« La majorité de ceux qui sont arrivés sont des ressortissants éthiopiens (39 %), soudanais (17 %) et turcs (13 %) ; 20 % des arrivants sont des enfants », détaille le communiqué de l’OIM.
A leur arrivée sur le territoire éthiopien, les déplacés sont assistés par l’OIM, y compris ceux dont les ambassades ont émis des demandes de soutien à leurs ressortissants, « certains arrivent sans ressources ni biens », note-t-on.
L’assistance comprend notamment le transport vers Gondar (nord-ouest) et Addis-Abeba, ainsi que l’hébergement dans des centres de transit.
L’Ethiopie fait partie d’autres pays voisins du Soudan qui accueillent des réfugiés en provenance du territoire soudanais, suite au déclenchement des combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, qualifiées de rebelles.
Selon une publication détaillée de l’UNHCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés), en date du 30 avril 2023, 16 mille personnes se sont déplacées vers l’Egypte, 20 mille vers le Tchad, 1300 vers la Centrafrique et plus de 13 mille vers le Sud-Soudan.
Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés redoute un chiffre exceptionnel de 800 mille déplacés à cause de l’insécurité.