Pas moins de 108 policiers et gendarmes ont été blessés, lundi, alors qu’ils encadraient les défilés syndicaux du 1er-Mai, dans plusieurs villes françaises, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au cours d’un point presse depuis la préfecture de police de Paris.

Parmi eux, une vingtaine a été touchée dans la capitale dont un policier grièvement, après un jet de cocktail molotov.

« Tout le monde devrait condamner les violences inacceptables contre les forces de l’ordre. Trop de silence devant des images aussi terribles. L’ultra gauche doit être combattue par toutes et tous », a déclaré le locataire de Beauvau qui souhaite que « tous ceux qui interviennent dans le débat public puissent en premier lieu condamner ces violences ».

Déplorant des « événements graves », Gérald Darmanin pointe un bilan « extrêmement grave ».

À Paris, 90 personnes ont été arrêtées, et les autorités recensent pas moins de « 2 000 éléments radicaux » qui se seraient infiltrés dans le cortège pour se livrer à des dégradations et des affrontements.

De nombreuses violences ont éclaté dès le milieu de l’après-midi au cœur de la capitale où du mobilier urbain a été dégradé et incendié, des vitrines et commerces ont également été pris pour cible.

Policiers et gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogène, et de grenade de désencerclement pour éloigner les manifestants violents, avant de recourir à un canon à eau.

La Confédération générale du travail (CGT) revendique officiellement 2,3 millions de manifestants à travers le pays alors le ministère de l’Intérieur fait de son côté état de 782 000 manifestants.