Les espions russes expulsés de la France en avril 2022 ont été pris en flagrant délit "alors qu'ils interagissaient avec une source" lors d’une opération de contre-espionnage.

Le discours de Nicolas Lerner, directeur de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), a été diffusé sur le site de l'Assemblée nationale, vendredi.

Lerner a partagé de nouvelles informations sur l’espionnage russe qui a été contré par la France après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Lerner a expliqué que six agents secret russe, expulsés de la France, ont été pris en flagrant délit en train d'interagir avec une "source" sur le territoire français.

Cette opération a été décrite comme "l'une des opérations de contre-espionnage les plus importantes menées par la DGSI ces dernières années", a-t-il également précisé.

Lerner a en outre déclaré que la Russie utilisait des officiers sous le nom de "diplomate" et menait depuis longtemps la plus grande opération d'espionnage en France.

Par ailleurs, Lerner a noté que la Chine a également "un réseau sous couverture diplomatique mais beaucoup moins développé que celui de la Russie".

En avril 2022, six agents russes ont été déclarés "persona non grata" pour avoir opérer sous couverture en France. Ils étaient sous protection diplomatique mais les activités étaient contraires aux intérêts de la France.

L’opération "secrète" de la Russie a été révélée par une contre-opération menée depuis plusieurs mois par la DGSI. Les espions étaient en contact avec une "source" en France.

En avril 2022, la France a décidé d'expulser 35 diplomates russes travaillant dans le pays.