L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Plus de 1 200 migrants ont débarqué sur la petite île italienne de lampedusa, située à quelque 80 kilomètres au large des côtes tunisiennes, tandis que plusieurs autres sont portés disparus en mer, ont annoncé, lundi, les autorités italiennes.
Les garde-côtes italiens ont indiqué, dans un communiqué, qu'ils avaient répondu à 35 cas d'embarcations ayant appareillé de Tunisie, dont trois se sont retrouvées en difficulté.
Trois migrants sont portés disparus à la suite d'un naufrage survenu à une vingtaine de milles nautiques de Lampedusa, tandis qu'une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues suite au naufrage de leur embarcation dans la zone de recherche et de sauvetage de Malte, ont indiqué les garde-côtes et la police des frontières.
Des unités aériennes et navales des garde-côtes, de la police des frontières, de l'agence européenne de protection des frontières Frontex, ainsi que d'une organisation humanitaire, participaient aux opérations de secours, indique le communiqué, ajoutant qu'une vingtaine d'autres embarcations chargées de migrants se trouvaient toujours en mer dans la nuit de lundi à mardi.
Des médias italiens ont, par ailleurs, rapporté qu’un bateau de pêche tunisien s'était auparavant porté au secours d'un bateau de migrants en détresse au large de Lampedusa, avec 34 personnes à son bord ainsi qu’une dépouille. Les survivants ont ensuite été transférés sur un navire des garde-côtes italiens.
L'organisation humanitaire Médecins sans frontières a, pour sa part, indiqué que son navire de sauvetage, Geo Barents, était venu en aide à 75 migrants, dont 40 mineurs, qui se trouvaient à bord d'une embarcation en bois en train de sombrer dans les eaux internationales, au large de la Libye.
Le navire de sauvetage doit maintenant attendre que les autorités italiennes lui assignent un port où débarquer les migrants.
Selon les données du ministère italien de l'Intérieur, plus de 36 600 migrants sont arrivés en Italie depuis le début de l'année, soit quatre fois plus que le nombre de migrants recensés à la même période de l’année précédente.