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- Le 22 Novembre 2024
L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW) a critiqué, mardi, les pratiques des autorités libanaises subies par les manifestants à Tripoli (nord), fin janvier dernier.
Tripoli avait connu des manifestations de colère contre la détérioration des conditions de vie, ayant fait des morts et plus de 200 blessés, lors des affrontements avec les forces de l'ordre, outre les dommages matériels au niveau des bâtiments.
Human Rights Watch a déclaré, dans un communiqué, que les services de renseignement de l'armée libanaise avaient fait disparaître des détenus ayant participé aux manifestations de Tripoli contre le confinement général et la détérioration de la situation économique, avant de les torturer.
"Il semble que les manifestants font face à des accusations non fondées devant des tribunaux militaires qui sont intrinsèquement injustes et qui ne devraient pas avoir de pouvoir sur les civils, en vertu du droit international", lit-on dans le même communiqué.
Le procureur militaire a accusé, le 22 février, au moins 35 personnes, dont deux enfants, de terrorisme, de formation de bandes criminelles et de vol de biens publics, lors des manifestations.
Selon le communiqué, Aya Majzoub, chercheuse libanaise à Human Rights Watch, a fait savoir que les autorités doivent être tenues pour responsables de toute disparition ou torture subies par les détenus et qu'elles doivent abandonner toutes les accusations non fondées de terrorisme émises à leur encontre.
L'organisation a noté que l'armée libanaise n'avait pas riposté à sa demande de commenter les accusations en question.
Le syndicat des avocats de Tripoli a déposé, le 4 février, une plainte auprès du parquet, concernant les crimes de disparition forcée et de privation arbitraire de liberté.
Source : AA