Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le commandant des Forces libyennes de l'Est, Khalifa Haftar, a nié, jeudi, avoir fourni des armes aux Forces de soutien rapide au Soudan, pour les aider dans leur affrontement avec l'armée soudanaise, qui durent depuis 6 jours.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par Ahmed Al-Mismari, porte-parole de Haftar, en réponse aux informations du Wall Street Journal, qui a cité, jeudi, des sources anonymes affirmant que Haftar avait expédié au moins un avion pour transporter du matériel militaire destiné aux Forces de soutien rapide au Soudan.
"Le commandement général dément catégoriquement ce que certains médias rapportent, à savoir que les Forces armées arabes libyennes soutiennent une partie contre l'autre au Soudan", a déclaré Al-Mismari.
Et d'ajouter : "Nous étions, nous sommes et nous resterons attachés à la stabilité de l'État du Soudan, à sa sécurité et à celle de son fier peuple arabe et africain".
Le Soudan est, depuis le 15 avril, le théâtre de combats entre l'armée et les Forces de soutien rapide dans la capitale, Khartoum, et dans d'autres villes. Des affrontements qui ont fait 198 morts et 1 207 blessés parmi la population civile.
"Nous menons actuellement des contacts avec les parties concernées (...) Nous sommes prêts à jouer un rôle de médiateur entre les frères soudanais pour mettre fin aux affrontements et ouvrir la voie au dialogue par des moyens pacifiques", a poursuivi le porte-parole de Haftar dans son communiqué.
Il a en outre appelé à "la formation d'un comité de médiation conjoint comprenant des membres de la Ligue des États arabes et de l'Union africaine, afin de déployer tous les efforts possibles pour parvenir à un cessez-le-feu dès que possible, afin de rétablir le calme et de sortir de la crise d'une manière qui préserve la sécurité, la stabilité et la sauvegarde du grand Soudan".
L'armée soudanaise avait fait état, lundi, d'informations précises sur un complot et de fortes indications sur l'implication de parties "régionales et locales" dans l'affrontement avec les Forces de soutien rapide.
Le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide a été formé, en 2013, pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements rebelles dans la région du Darfour (ouest), et a ensuite assumé d'autres tâches, notamment la lutte contre la migration irrégulière et le maintien de la sécurité, avant d'être qualifié de "force rebelle" par l'armée, suite aux derniers affrontements.