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- Le 22 Novembre 2024
Des enfants ukrainiens meurent aux mains de l’armée russe. Ainsi, jusqu’au 9 avril 2023, 468 enfants sont morts en raison de l’agression à grande échelle de la Fédération de Russie. 947 autres enfants ont été blessés avec différents niveaux de gravité. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés, car le nombre exact de victimes à Donetsk, Kiev, Kharkiv et dans d’autres régions d’Ukraine n’est toujours pas connu. Il n’y a même pas un jour sans attaquer des civils. Même avant les vacances de Pâques, les Russes ont continué à tuer des civils ukrainiens. Le 9 avril, l’armée d’occupation de Russie a tiré sur le secteur privé de Zaporizhzhia et a tué une fillette de 10 ans et son père. La partie russe n’a pas admis que son missile avait touché une zone résidentielle. Selon le ministère russe de la Défense, le missile n’a pas touché une zone résidentielle, mais le « stockage de carburant des forces armées ukrainiennes » lors du bombardement de Zaporizhzhia dans la nuit du 9 avril. Un cas similaire s’est également produit en janvier, lorsque lors du bombardement d’artillerie du quartier résidentiel de Bakhmut, les Russes ont tué un garçon de 12 ans et 5 autres citoyens.
Des enfants ukrainiens sont tués et enlevés à leurs parents, forcés de chanter l’hymne russe et d’essayer de s’adapter à la société russe. Jusqu’audébut du mars 2023, 43 institutions ont été créées sur le territoire de la Fédération de Russie, où de petits Ukrainiens sont « rééduqués ». Il y a maintenant plus de 6 000 enfants dans ces « institutions ». Il y a des cas d’abus psychologiques et physiques d’enfants enlevés par des Russes. De nombreux enfants ont été battus pour se souvenir qu’ils étaient Ukrainiens, pour avoir refusé de chanter l’hymne russe, pour avoir refusé de tenir tête à l’hymne russe, pour avoir refusé de chanter « En avant, Russie ! » tous les matins. Les enfants qui ont été renvoyés en Ukraine ont déclaré qu’ils avaient été contraints de réécrire des textes de campagne, que leurs effets personnels avaient été confisqués et qu’il leur était interdit de sortir.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé une conférence qui sera consacrée au retour des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. La déportation d’enfants est un crime de la Fédération de Russie, et pas seulement contre le peuple ukrainien. Ces actions du régime de Poutine exigent une réponse ferme.
Source : cyprus-daily.news