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- Le 22 Novembre 2024
Le Président français, Emmanuel Macron, a appelé ce mercredi, la Chine à ne pas devenir "complice" de "l'agresseur" russe dans la guerre en Ukraine.
Lors de son déplacement en Chine pour une visite officielle de trois jours, le chef d'État français a répondu aux questions des journalistes, en marge de son programme.
Concernant la guerre en Ukraine et l'éventuelle livraison d'armes par Pékin à Moscou, Emmanuel Macron a estimé que "quiconque aiderait l'agresseur se mettrait dans la situation d'être complice d'une infraction au droit international".
En réponse à une question, le chef d'État français a toutefois précisé qu'il ne brandirait pas la menace de sanctions lors de son entretien avec son homologue chinois, Xi Jinping, ce jeudi. Emmanuel Macron a estimé que "ce n'est jamais une bonne manière d'engager que de menacer".
Par ailleurs, le Président français a exprimé la "volonté" de son pays de "relancer un partenariat stratégique avec la Chine" avant d'ajouter que "la Chine, forte de sa relation étroite avec la Russie, peut jouer un rôle majeur" dans un processus qui pourrait mener à un cessez-le-feu ou à un traité de paix.
Emmanuel Macron, accompagné de la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, au cours de sa visite en Chine, a prévu de rencontrer Xi Jinping, lors d'un entretien bilatéral, ce jeudi, auquel la présidente de la Commission européenne ne participera pas.
Le chef d'État français rencontrera également le Premier ministre chinois Li Qiang et le président de l'Assemblée Nationale Populaire (ANP) Zhao Leji.
L'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius, plusieurs ministres, des parlementaires, plus de 60 dirigeants de grandes entreprises telles que Danone, EDF, L'Oréal, Veolia, Airbus, le Club Med, Safran, Orano et BNP Paribas, ainsi que le musicien français Jean-Michel Jarre et le réalisateur Jean-Jacques Annaud accompagnent Emmanuel Macron dans cette visite qui devrait permettre de signer des contrats commerciaux stratégiques avec la Chine, en particulier sur le volet énergétique et sur l’accès au marché chinois, selon l'Élysée.