L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Le 24 décembre 1991, la Russie a repris l’adhésion de l’URSS au Conseil de sécurité de l’ONU et utilise systématiquement le droit de veto pour empêcher l’adoption de résolutions défavorables par le Conseil de sécurité. Cela est particulièrement évident dans les conditions d’une guerre d’agression à grande échelle contre l’Ukraine lancée par Poutine. Ainsi, le 25 février 2022, la Fédération de Russie a opposé son veto à une résolution reconnaissant son invasion de l’Ukraine comme inacceptable, et le 30 septembre 2022, elle a opposé son veto à une résolution reconnaissant comme illégaux les «pseudo-référendums» qu’elle a organisés dans les territoires occupés d’Ukraine. La Russie ne peut pas siéger ni, qui plus est, présider le Conseil de sécurité de l’ONU. Ce sont deux poids deux mesures et des violations des principes du droit international.
Le 31 mars, jour anniversaire de la libération de Bucha de l’occupation russe, la Fédération de Russie a procédé à des bombardements massifs de villes ukrainiennes de première ligne. Trois civils ont été tués à cause des bombardements intensifs (54 fois) de Kherson, un garçon de 5 mois et sa grand-mère sont mortes à Avdiivka. C’est un autre crime de guerre contre la population civile d’Ukraine.
Après le début d’une guerre à grande échelle, les troupes russes ont commis un génocide des Ukrainiens à l’échelle nationale, détruisant des villes, se livrant à des pillages, retirant des équipements des installations industrielles ukrainiennes et volant des céréales et des denrées alimentaires. Une attention particulière devrait être accordée à l’expulsion forcée d’enfants ukrainiens. Au moins 19 500 enfants ukrainiens ont été expulsés de force d’Ukraine et installés sur tout le territoire de la Fédération de Russie. Cette assimilation des Ukrainiens et cet effacement de l’identité est une forme de génocide, privant l’Ukraine d’avenir.
La Russie mène systématiquement une terreur par missiles sur les villes ukrainiennes. Depuis octobre 2022, la Russie a lancé 821 missiles sur l’Ukraine dans le cadre de 15 attaques massives. La Russie continue de lancer des attaques de missiles sur les villes ukrainiennes, malgré la condamnation unanime de cette tactique de crime de guerre.
Dans ce contexte, la présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a débuté le 1er avril, est absolument inacceptable. La Russie n’a pas le droit de diriger cet organe de l’ONU, de plus, elle devrait être exclue de toutes les organisations de l’ONU. L’État terroriste doit être tenu responsable de tous ses crimes contre le peuple ukrainien.
Source : cyprus-daily.news