Le procès de l'ancien président du Kosovo, Hashim Thaçi, s'est ouvert lundi. Il est accusé d'avoir commis des "crimes de guerre et des crimes contre l'humanité" à l'encontre des forces serbes pendant la guerre de 1998-1999.
Le Tribunal spécial pour le Kosovo, qui siège dans la ville néerlandaise de La Haye, a tenu sa première audience, lundi, dans le cadre du procès de Hashim Thaçi, 54 ans, ancien combattant de l'Armée de libération du Kosovo (ALK).
Thaçi et trois autres personnes sont accusés d'avoir commis une centaine de meurtres, des actes de torture et d’être à l’origine de disparitions forcées, des faits qui se seraient déroulés entre mars 1998 et septembre 1999.
Outre Thaçi, les suspects sont l'ancien porte-parole de l'Armée de libération du Kosovo, Jakup Krasniqi, Kadri Veseli, ancien responsable du renseignement au sein de l'Armée du Kosovo, ainsi que Rexhep Selimi, personnalité influente sur la scène kosovare.
Hashim Thaçi a été élu président du Kosovo en 2016, mais a démissionné après que ces accusations ont été portées contre lui.