L'ONU alerte sur le développement de la criminalité organisée au Sahel

Dans le Sahel, des milliers de personnes meurent chaque année pour avoir consommé des médicaments anti paludéens et antibiotiques falsifiés et de qualité inférieure.

Des rapports publiés en ce sens par l’Office régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et ses partenaires étatiques, ont alerté sur ces criminalités et ces trafics qui se sont développés ces dernières années au Sahel.

A en croire, cette zone d’Afrique de l’Ouest a été qualifiée par Abdoulaye Mar Dièye, Coordonnateur spécial pour le développement au Bureau de la stratégie intégrée des Nations Unies pour Sahel (UNISS) de ''Triangle des Bermudes''.

Selon l'Office des Nations unies contre les drogues et le crime, ''chaque année plus de 400 000 personnes meurent dans le Sahel pour avoir consommé des médicaments anti paludéens et antibiotiques falsifiés et de qualité inférieure. En effet, la criminalité organisée a un impact direct sur les populations de la région avec la prolifération des armes qui a causé la mort de 9 300 personnes en 2022'', lit-on de même source.

Les rapports des analyses ont, également, fait état de ''trafics de médicaments, d’armes à feu, de migrants et de carburant''. ''Leurs points communs sont la contrebande et la corruption qui dynamisent la chaine contrôlée par des réseaux de criminalité transnationale organisée ainsi que des groupes armés non étatiques, d’auto-défense et d’extrémistes violents'', a rapporté l'ONU sur son site officiel.

En revanche, les Etats luttent, explique le Représentant pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONUDC Amado Philip De Andrès, rappelant que ''les saisies se chiffrent à au moins 605 tonnes de produits médicaux lors d’opérations internationales en Afrique de l’Ouest entre 2017 et 2021. Elles sont en augmentation de 105% en ce qui concerne les fusils d’assaut entre 2017 et 2021 au Burkina Faso''.

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