Le Comité de suivi de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger s’est réuni, jeudi à Kidal (nord), en présence de l’Algérie de la France et des Nations Unies, a-t-on appris de sources concordantes.

"J'ai présidé, aujourd'hui (jeudi), les travaux de la 42è session du Comité de suivi de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, lesquels ont été abrités pour la première fois par la ville de Kidal dans le nord du Mali", a fait savoir le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum, en visite officielle au Mali depuis mercredi.

S’exprimant sur son compte Twitter, Boukadoum a souligné que "cela constitue un évènement inédit et un indicateur important à même de donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation parrainé par l'Algérie, en coopération avec la communauté internationale représentée par le Comité".

Présent par visioconférence lors de cette réunion, Jean Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères a souligné « l’attachement de la France et des partenaires internationaux du Mali à la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger, condition indispensable d’une sortie de crise au Mali et au Sahel ».

Jusqu’à 19 h GMT, jeudi, rien n’a filtré sur les conclusions de cette réunion.

La Mission multidimensionnelle pour la stabilisation du Mali, Minusma, a déployé d’importants moyens pour sécuriser les lieux de la réunion.

Pour rappel, l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger a été signé en 2015, principalement par le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ainsi que par plusieurs partenaires et médiateurs.

Source : AA