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- Le 22 Novembre 2024
Un dispositif de sécurité « inédit » a été mis en place pour encadrer les manifestations qui se tiendront mardi dans toute la France, contre la réforme des retraites, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
En conférence de presse depuis la Place Beauvau ce lundi, Darmanin a annoncé le déploiement de 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris.
« Les services du ministère de l'Intérieur anticipent demain des risques très importants de troubles à l'ordre public », a-t-il souligné, précisant que « plus de 1 000 éléments radicaux dont certains venus de l’étranger, (…) pourraient rejoindre le cortège parisien et mener aussi des actions dans les villes de Lyon, Rennes, Nantes, Dijon et Bordeaux ».
Le ministre de l’Intérieur indique, par ailleurs, que « depuis le 16 mars, les forces de l’ordre sont confrontées à des actions extrêmement violentes » et fait savoir que 891 policiers et gendarmes ont été blessés dans des affrontements depuis le déclenchement de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter la réforme des retraites.
S’agissant des accusations de violences portées à l’encontre de plusieurs effectifs des forces de l’ordre, Gérald Darmanin a indiqué avoir donné pour consigne aux forces de l’ordre de « ne pas répondre aux provocations ».
« Il y a de très nombreux mouvements ou groupuscules d’extrême gauche qui, sur les réseaux sociaux, organisent ces manifestations violentes », a notamment affirmé le locataire de Beauvau pour qui certains « viennent pour tuer des policiers et des gendarmes ».
À noter que le ministre s’exprimait dans un contexte particulièrement explosif dans l’Hexagone où la doctrine de maintien de l’ordre est pointée du doigt par plusieurs ONG dont la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Les violences policières, les arrestations arbitraires et les placements en garde à vue sont jugés très inquiétants par les observateurs.