Philippines: Le bilan de la tempête tropicale Trami s'élève à 97 morts
- Le 28 Octobre 2024
Quelque 190 millions d’enfants dans 10 pays africains sont les plus exposés à la conjugaison de trois menaces liées à l’eau : le manque d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) ; les maladies résultant de cette situation et les catastrophes climatiques. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude élaborée par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) qui examine l’accès des ménages aux services WASH, la part des décès imputables à l’eau chez les enfants de moins de cinq ans et l’exposition aux risques climatiques et environnementaux, a relevé l’UNICEF lundi sur son site officiel.
Les 10 pays africains cités par l’étude et où la triple menace sévit majoritairement sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Somalie.
« Dans les dix pays les plus à risque, près d’un tiers des enfants n’ont pas accès à un point d’eau à la maison et deux tiers ne disposent pas de services d’assainissement de base. Un quart des enfants n’ont d’autre choix que de pratiquer la défécation à l’air libre. L’hygiène des mains est également limitée, les trois quarts des enfants ne pouvant se laver les mains en raison du manque d’eau et de savon dans leur foyer », indique l’UNICEF.
Et d’ajouter : « Par conséquent, ces pays sont aussi ceux où le nombre de décès d’enfants dus à des maladies causées par un manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène, telles que les maladies diarrhéiques, est le plus élevé. 6 des 10 pays ont ainsi connu des épidémies de choléra au cours de l’année écoulée. Au niveau mondial, plus de 1 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de maladies liées à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, dont environ 2 sur 5 dans ces seuls 10 pays ».
Cette nouvelle étude précède la Conférence 2023 des Nations unies sur l’Eau, qui se tiendra à New York du 22 au 24 mars courant. Dirigeants mondiaux, organisations concernées et autres participants se réuniront pour la première fois en 46 ans afin d’examiner les progrès accomplis pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.