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Un chercheur dans un institut à Johannesburg a évoqué ce lundi la possibilité que des citoyens sud-africains soient impliqués dans l'attaque armée contre la ville de Palma au Mozambique qui s’est dénouée avec la chute de la ville sous le contrôle des rebelles.
Des hommes armés ont lancé mercredi dernier une attaque contre la ville de Palma, située à proximité d'un grand projet gazier géré par la société énergétique française « Total ».
Les terroristes ont ciblé un bus d'évacuation qui faisait partie d'une opération de sauvetage qui a tenté de porter secours à 180 personnes assiégées dans un hôtel de Palma pendant 3 jours, parmi lesquelles on compte des étrangers, selon des rapports de presse.
Willem Els, coordinateur du dossier du terrorisme à l' « Institute for Security Studies », a déclaré que l’institut « devrait être très préoccupé par fait que des citoyens sud-africains combattent aux côtés du groupe rebelle au Mozambique », selon le site Web local d’informations Eyewitness News.
Et d’ajouter : « Ce que nous savons, c'est qu'il y a 12 Sud-Africains qui combattent avec ces individus (au Mozambique), il est donc possible que ces citoyens aient participé à l'attaque, et il pourrait même y en avoir d'autres ».
Els a souligné la possibilité qu'un certain nombre de ces Sud-Africains « occupent des postes de commandement au sein du groupe (rebelle) ».
Selon « Eyewitness News », au moins un Sud-Africain comptait parmi les morts alors qu'il tentait de fuir un hôtel de la ville côtière.
Pour sa part, « Human Rights Watch » a révélé que les hommes armés sont affiliés à un groupe connu localement sous le nom « Al-Shabab », qui n’a aucun lien direct connu avec l'organisation somalienne du même nom.
En général, des terroristes affiliés à l'organisation terroriste « Daech » attaquent des villages et des villes de la région, provoquant l’exil d'environ 700 000 personnes et la mort de plus de 2 500 autres, selon certains rapports de presses.
Source : AA