L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
"La Türkiye fera sa part dans la candidature de la Finlande à l'Otan", a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avant une rencontre prévue vendredi avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto.
Erdogan était face à la presse mercredi à Ankara au terme de la réunion du groupe du Parti de la justice et du développement (AK Parti) au Parlement turc.
"Quel que soit le processus, nous le mènerons à bien. Nous ferons notre part. Nous tiendrons notre promesse", a-t-il promis.
Recep Tayyip Erdogan rencontrera le président finlandais Niinisto vendredi à Istanbul.
"Nous rencontrerons le président Niinisto et nous tiendrons la promesse que nous avons faite", a ajouté le président turc.
Erdogan évoque ainsi la possibilité de valider l'adhésion de Finlande à l'Otan, indépendemment de celle de la Suède.
En juin dernier, la Türkiye, la Finlande et la Suède ont signé un mémorandum lors d'un sommet de l'Otan à Madrid afin de répondre aux préoccupations légitimes d'Ankara en matière de sécurité, ouvrant ainsi la voie à leur éventuelle adhésion à l'alliance.
Le mémorandum répond aux préoccupations de la Türkiye, notamment en ce qui concerne les exportations d'armes et la lutte contre le terrorisme.
Seules la Hongrie et la Türkiye n'ont pas encore ratifié les demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande dans l'Otan.
Pour que leurs demandes d'adhésion à l'Otan soient approuvées, Ankara exige que les deux pays nordiques prennent des mesures concrètes contre les groupes terroristes PKK et FETO, ce dernier est à l'origine du coup d'État défait en 2016 en Türkiye. La Suède est considérée cependant comme ne remplissant pas ses engagements pour gagner l'approbation de la Türkiye.
Plus tôt, Erdogan avait donné son feu vert à l'adhésion de la Finlande avant celle de la Suède.
"Nous pourrons réagir différemment à l'égard de la Finlande si cela s'avère nécessaire", avait-il dit.