Philippines: Le bilan de la tempête tropicale Trami s'élève à 97 morts
- Le 28 Octobre 2024
Enveloppées dans des sacs en plastique et ne dépassant pas trois mois d’âge, dix d’entre elles n’ont pas survécu.
Des représentants de l’aéroport et du Parc national des Galapagos (PNG) ont découvert dans une valise environ 185 spécimens de tortues, dont dix mortes, qui devaient être acheminés de l’archipel au territoire continental, a rapporté, dimanche 28 mars, le ministère de l’environnement équatorien.
« A l’aéroport de #Baltra, 185 tortues écloses ont été détectées dans une valise qui était en cours de transfert vers l’Equateur continental », a déclaré le ministère sur Twitter.
Situées à 1 000 kilomètres des côtes équatoriennes, les îles Galapagos possèdent une flore et une faune uniques au monde. Le ministère précise que la découverte a eu lieu « au cours d’une inspection de routine » entre l’aéroport des Galapagos et le PNG et que la police et les procureurs « prennent des mesures », sans donner plus de détails.
« L’âge des tortues ne dépasse pas trois mois et leur carapace est extrêmement jeune », a déclaré l’aéroport des Galapagos dans un communiqué, ce qui rend difficile la localisation originelle de ces tortues, chaque espèce étant différente selon leur île de provenance. Elles étaient enveloppées dans des sacs en plastique, et dix d’entre elles n’ont pas survécu, selon ce communiqué.
Le ministre de l’environnement, Marcelo Mata, a dénoncé dans un tweet « ces crimes contre la faune et le patrimoine naturel des Equatoriens » et s’est dit convaincu que ces faits « seront punis avec toute la rigueur prévue par la réglementation en vigueur ». Le trafic illégal d’espèces sauvages est un crime passible d’une peine de prison d’un à trois ans, selon la loi équatorienne.
L’archipel, qui a servi de laboratoire naturel au scientifique anglais Charles Darwin pour sa théorie sur l’évolution des espèces, tire son nom des tortues géantes qui y vivent. Les tortues géantes sont arrivées il y a trois à quatre millions d’années dans cette région volcanique du Pacifique.
Les scientifiques pensent que les courants océaniques ont dispersé les tortues sur les îles, donnant lieu à quinze espèces différentes – dont trois aujourd’hui officiellement éteintes –, chacune étant adaptée à son propre territoire.
Source : Le Monde avec AFP