Les pays membres du « Dialogue quadrilatéral pour la sécurité » (Quad) ont annoncé, vendredi, la formation d'un groupe de travail sur la lutte contre les formes émergentes de terrorisme et d'extrémisme violent.

C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe publiée à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du groupe qui réunit les États-Unis, l'Inde, le Japon et l'Australie, dans la capitale indienne, New Delhi.

Les ministres des Affaires étrangères du « Quad » ont souligné dans leur déclaration conjointe qu’ « ils ont poursuivi les discussions sur les réactions au conflit en Ukraine et les énormes souffrances humaines qu'il cause », affirmant « qu’ils sont convenus que l'utilisation ou la menace d'utilisation d'armes nucléaires, était inadmissible ».

Ils ont ajouté qu'un « plan était nécessaire pour parvenir à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies ».

Les pays membres du Quad ont également souligné que l'ordre mondial existant « doit respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et la transparence, et adopter une solution pacifique pour la résolution des conflits ».

Pour ce qui est de la situation au Myanmar, les États-Unis, l'Inde, le Japon et l'Australie, ont souligné la nécessité de « mettre fin à toutes les formes de violence » dans ce pays asiatique, et appelé à « la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, à la résolution des problèmes par le dialogue, à garantir un accès sans entrave pour l'aide humanitaire et à la transition vers une démocratie fédérale ».

Le « Dialogue quadrilatéral pour la sécurité » est une alliance stratégique informelle entre les quatre pays membres, initiée en 2007 par l’ex-Premier ministre japonais feu Shinzo Abe, avec le soutien du vice-président américain de l’époque, Dick Cheney, du Premier ministre australien, John Howard, et du Premier ministre indien, Manmohan Singh.