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- Le 31 Octobre 2024
Le groupe énergétique italien ENI a annoncé, dans un communiqué publié mardi soir, la clôture de l’opération d’acquisition des activités de British Petroleum (BP) en Algérie, avec l’accord des autorités du pays.
« ENI annonce avoir finalisé l’acquisition des activités de BP en Algérie, concernant les deux concessions de production de gaz ‘’In Amenas’’ et ‘’In Salah’’ (Sud-Est algérien), qui sont exploitées conjointement avec Sonatrach et Equinor », a indiqué le groupe italien dans un communiqué.
Selon la même source, « la transaction a été approuvée par les autorités nationales et antitrust compétentes ». « Suite à cette opération, et aux programmes de développement déjà en cours dans le bassin de Berkine, la production d’ENI en Algérie atteindra environ 130 000 barils équivalent pétrole par jour en 2023, confirmant ainsi la position de la société en tant que principale entreprise énergétique internationale opérant dans le pays », a souligné le communiqué.
En septembre 2022, le groupe pétrolier britannique, British Petroleum (BP) avait fait part de sa décision de quitter l’Algérie, après 30 ans d’activités dans le pays. Il avait alors indiqué, dans un communiqué publié sur son site internet, « avoir accepté la vente de ses activités en amont au groupe italien ENI ».
« BP a annoncé aujourd'hui (le 7 septembre 2022 ndlr) avoir accepté de vendre ses activités en amont en Algérie à ENI, y compris ses intérêts dans les concessions productrices de gaz d’In Amenas et d’In Salah», avait précisé la compagnie britannique.
Pour rappel, British Petroleum était associé, dans le cadre d’une joint-venture, avec Sonatrach et Equinor à hauteur « de 45,89% à In Amenas et de 33,15% à In Salah ». L’exploitation de ces actifs a débuté en 2006 et 2004 respectivement. « En 2021, ils ont produit environ 11 milliards de m3 de gaz, 12 millions de barils de condensats et de GPL», a indiqué BP.
Citée dans le communiqué, Anja-Isabel Dotzenrath, vice-présidente exécutive de BP, gaz et énergie à faible émission de carbone, avait qualifié cette transaction de « bon résultat pour son groupe, pour ENI et pour l’Algérie ». « BP travaille avec succès avec l'Algérie et nos partenaires depuis plus de 30 ans développant et soutenant les opérations sur deux projets gaziers majeurs pour le pays. Nous pensons que cet accord représente un bon résultat pour BP et ENI et pour l’Algérie », avait-elle estimé.
L’accord entre les deux groupes avait été, selon le communiqué de BP, « aux approbations gouvernementales, aux processus de préemption des partenaires et aux processus d’autorisation de la concurrence ». Finalement, les autorités algériennes n'ont pas usé de leur droit à la préemption, mis en place depuis 2008 par une loi spécifique, qui leur donne la priorité dans ce genre de transactions.
Source : AA