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- Le 22 Novembre 2024
Quatorze centrales syndicales nigériennes ont exigé, samedi, le départ des bases militaires étrangères installées au Niger.
Cette demande a été exprimée dans une déclaration publiée par ces centrales syndicales regroupées au sein d'un cadre qu'elles ont mis en place samedi et dénommé "Unité d'Actions Syndicales du Niger (UAS- Niger).
"L'Unité d'Actions Syndicales du Niger condamne avec la dernière énergie les exactions commises sur les populations civiles et militaires par des groupes armés non étatiques qui continuent d'endeuiller notre pays et ce malgré la présence de plusieurs bases militaires étrangères installées sur notre territoire", ont indiqué les centrales syndicales, évoquant l'attaque survenue le vendredi 10 février courant contre un convoi de l'armée nigérienne près de la frontière malienne.
Estimant que "ce nième drame pose véritablement le débat sur le détournement des fonds du ministère de la Défense nationale et la présence des bases militaires étrangères sur le sol nigérien", les centrales syndicales ont exigé "le départ pur et simple de toutes les bases militaires étrangères et ce dans un bref délai, sinon elles seront responsables de ce qui leur arriverait".
Quatre des cinq principales centrales syndicales nigériennes figurent parmi les centrales composant l'Unité d'Actions Syndicales. Il s'agit de l'Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), la Confédération nigérienne de travail (CNT), l'Union générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger) et l'Union syndicale et progressiste des travailleurs (USPT).
Le Niger fait face depuis 2015 à des attaques terroristes alimentées par Boko Haram sur les frontières Est et Sud avec le Nigeria et le Tchad et Ouest avec le Mali et le Burkina Faso. Le pays abrite plusieurs bases militaires étrangères, notamment françaises, censées l'appuyer dans la lutte contre le terrorisme.