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- Le 28 Octobre 2024
La Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) à Rabat a abrité, jeudi soir, la cérémonie de lancement de la 7ème édition de la rentrée littéraire, une fête culturelle qui met à l’honneur le livre marocain. Notons qu’habituellement, la cérémonie de démarrage de la rentrée littéraire était tenue à Casablanca. L’ambition, telle qu’exprimée par le président de l’Union professionnelle des éditeurs du Maroc (UPEM), Abdelkader Retnani, est que la prochaine édition soit organisée dans une autre ville marocaine dans une démarche d’alternance.
Pour ce qui concerne cette 7ème édition, elle sera marquée par la participation d’environ 200 auteurs, éditeurs et libraires qui présenteront aux lecteurs les œuvres de l’année écoulée. C’est l’occasion pour les auteurs de rencontrer leurs lecteurs et aussi de découvrir les toutes dernières parutions.
Evoquant le fait que le domaine de l’édition fait face à de nombreuses contraintes qui ne favorisent pas sa promotion, le ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd a indiqué que son département envisage d’éditer plus de 300 livres d’auteurs marocains et de construire de nouvelles bibliothèques publiques, outre des librairies dans toutes les régions du Royaume.
Il a aussi mis en avant l’importance de la contribution des professionnels du livre à travers une convention qui unifiera leurs efforts en faveur de la promotion du livre, sa large diffusion et aussi l’augmentation des ventes, outre la médiatisation du livre marocain et le rayonnement de la culture marocaine dans le monde, notant sur ce registre que de nombreux et prestigieux salons du livre internationaux affichent l’intention de programmer le Maroc comme invité d’honneur dans leurs manifestations.
Bensaïd a fait savoir, à ce propos, que le Maroc sera présent avec force au Salon du Livre Africain, prévu mi-mars à Paris tout comme dans les salons de Bruxelles et de Genève, ce qui prouve, à ses yeux, l’excellence de la création littéraire marocaine.
Et d’annoncer le projet de création d’un nouveau prix littéraire, fruit d’un partenariat avec le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication et la Fédération des industries culturelles et créatives (FICC).
Par ailleurs, le ministre a tenu à préciser que la délocalisation à Rabat du SIEL (Salon international de l’édition et du livre de Casablanca) a été dictée par des considérations logistiques, annonçant que la réflexion porte aujourd’hui sur la création d’un salon international du livre de jeunesse ainsi qu’un salon national du livre à Casablanca, outre le projet de multiplication des salons régionaux pour englober toutes les régions du Royaume.
Source : infomediaire