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Un militaire et trois civils ont été tués dans une nouvelle attaque meurtrière perpétrée samedi à Dabanga dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
« Samedi plusieurs combattants à bord des pickups et des motocyclettes ont attaqué le poste militaire et les quartiers de la ville de Dabanga située sur l’axe routier Waza et Kousseri », a indiqué à l'Agence Anadolu, le gouverneur de l’Extrême-Nord, M. Midjiyawa Bakari.
D’après cette autorité, le bilan provisoire fait état d’un militaire tué et deux autres blessés.
« Trois civils ont aussi trouvé la mort, des camions de marchandises et des boutiques incendiés. Les assaillants sont aussi allés à la brigade où ils ont endommagé un véhicule de la gendarmerie », a-t-il souligné.
Le gouverneur a relevé, par ailleurs, que « plusieurs terroristes de Boko Haram ont été neutralisés, plusieurs véhicules, des armes et des munitions récupérés par la Bataillon d’intervention rapide (BIR) », une force d’élite de l’armée camerounaise.
La ville de Dabanga est située à proximité de la frontière du Nigeria, fief de Boko Haram.
Le 19 février 2013 le touriste français Moulin-Fournier et sa famille, avaient été enlevés par des membres de Boko Haram dans la localité de Dabanga. Ils avaient été libérés plusieurs jours plus tard après le versement d’une rançon.
Le bassin du lac Tchad sert de repaire et de camp d’entraînement à Boko Haram, notamment sa branche qui a ralliée l’ISWAP (Etat islamique en Afrique de l’Ouest), faisant allégeance à Daech.
Et ce malgré la présence d’une Force Mixte Multinationale (FMM), chargé de les combattre et comprenant des éléments des armées du Tchad, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Bénin.
Source : AA