Algérie. Ressources en eau : les capacités des barrages portées à près de 9 milliards m3 en 2024

Les capacités de mobilisation des barrages du pays seront portées à près de 9 milliards de mètres cubes (m3) d’eau en 2024, grâce à l’entrée en service de cinq nouveaux barrages, rapporte, ce jeudi, l’agence APS, citant Mehdi Akkad, directeur général de l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH).

« Les capacités de mobilisation d’eau des 80 barrages du pays passeront de 8,3 milliards de m3 actuellement, à près de neuf (9) milliards de m3 en 2024, grâce à la mise en service de cinq nouveaux barrages », a-t-il précisé dans une déclaration à l’APS, en marge d’une journée d’étude sur « La sécurité hydrique en Algérie », organisée à l’Ecole nationale supérieure d’hydraulique (ENSH) de Soumaâ (Blida).

Selon les prévisions du même responsable, « la hausse des capacités de mobilisation des barrages du pays, destinés à la couverture des besoins nationaux en eau potable et de développement économique, va se poursuivre pour atteindre 12 milliards de m3 en 2030 ».

Les stations de dessalement pour remédier au stress hydrique

Il a, néanmoins, déploré le « déficit persistant » accusé en matière de couverture des besoins en eau, au vu de la forte demande et du manque des eaux de pluies, ces dernières années, notamment au niveau de certaines régions du pays, « en dépit de la disponibilité, en Algérie, de différentes sources d’eau, entre conventionnelles (eaux souterraines, eaux de surface et de pluie), et non conventionnelles (stations de dessalement d’eau de mer) ».

Pour remédier à ce stress hydrique, le secteur fonde beaucoup d’espoir sur les stations de dessalement d’eau de mer, actuellement au nombre de 11 à travers le pays, dans l’attente de leur renforcement par d’autres, à l’avenir, dont la station de Corso (Boumerdes) attendue à la mise en service à la fin 2023, « en vue de la couverture de 60% des besoins de la population en eau potable à l’horizon 2030 », selon les explications de M. Akkad.

Le directeur général de l’Agence nationale des ressources hydrauliques a, également, rappelé le lancement de premiers tests de performance à la station de dessalement d’eau de mer de la commune d’El Marsa (Alger), « en prévision de sa prochaine mise en service ».

A cela s’ajoute l’exploitation, à l’avenir, de cinq (5) nouvelles stations, dont les chantiers ont été, dernièrement, lancés au niveau des wilayas d’El Tarf, Boumerdes, Alger, Bejaia et Oran, a-t-il dit.

Source : Algerie-Eco

De la même section Economie