Investissements directs étrangers. Le Maroc résiste bien à la crise

Le Maroc s’en bien sorti en matière de captation des Investissements directs étrangers (IDE), depuis l’avènement de la pandémie en 2019. Par rapport à d’autres pays arabes, le royaume a réussi à maintenir un niveau stable de 2019 à 2021. 

C’est ce que met en avant une récente note du Fonds Monétaire Arabe (AMF), dans laquelle l’organisation rappelle notamment que les IDE du Maroc se sont chiffrés à 1,7 milliards de dollars en 2019 et de 1,8 MM $ en 2020. Il est à noter que ces chiffres bien moins importants que ceux de 2018, où le montant total des IDE était de 3,2 MM $. 

Cela est dû, d’une part, à la diversification du portfolio des partenaires économiques du royaume et, d’autre part, à la présence de nombreuses structures étrangères, spécialisées dans l’industrie de transformation, notamment l’automobile et le textile.

Le rapport du Fonds indique que le montant des IDE dans le monde arabe a affiché une régression de 5,3 %, ce qui équivaut 36,9 MM $ en 2020, contre 39 MM $ une année auparavant.

Le Maroc garde le cap

Au niveau national, les IDE ont été relativement stables de 2019 à 2021, d’après les données de Bank Al-Maghrib. En 2019, les IDE au Maroc étaient d’environ 4,5 milliards de dollars. En 2020, ce chiffre a légèrement diminué pour atteindre 4,2 milliards de dollars, probablement en raison de l’impact économique de la pandémie de COVID-19. Cependant, en 2021, il a rebondi à 4,7 milliards de dollars.

Source : infomediaire

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