Le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions à des responsables iraniens

Le gouvernement britannique a imposé, lundi, de nouvelles sanctions contre des responsables iraniens, notamment des individus affiliés aux forces Bassidjis pro-gouvernementales de Téhéran, dont le gel des avoirs et l'interdiction de séjour sur le sol britannique.

Londres a par ailleurs indiqué, dans un communiqué publié sur le site Internet du gouvernement, que le Royaume-Uni avait imposé de nouvelles sanctions à l'encontre de responsables du régime en Iran, dont le procureur général adjoint Ahmad Fazelian.

Les sanctions ont été annoncées en même temps que les condamnations unanimes de l'Union européenne et des États-Unis, en réponse à "l'horrible violence exercée par le régime iranien contre son peuple, notamment l'exécution du citoyen irano-britannique Ali Reza Akbari".

L'Iran a procédé la semaine dernière à l'exécution d'Akbari, ancien vice-ministre de la défense, accusé d'"espionnage au profit des services de renseignement britanniques".

Dans ce contexte, les sanctions britanniques publiées aujourd'hui visent Kiyumars Heidari, commandant en chef des forces terrestres iraniennes, Hossein Nejat, commandant adjoint du Corps des gardiens de la révolution iranienne, et Salar Abnoush, commandant adjoint des forces Bassidj.

Dans ce contexte, le communiqué cite le ministre des Affaires étrangères, James Cleverly, qui a déclaré que ceux qui ont été frappés de sanctions aujourd'hui sont "des figures de l'appareil judiciaire qui recourent à la peine de mort à des fins politiques."

Il a ajouté que le gouvernement britannique avait imposé "50 nouvelles sanctions liées aux violations des droits de l'homme en Iran depuis le meurtre de la jeune Mahsa Amini."

Ces sanctions imposent un gel des avoirs et une interdiction de séjour sur le territoire britannique aux personnes sanctionnées.

Plus tôt dans la journée, l'Union européenne a décidé d'imposer de nouvelles sanctions aux responsables iraniens "soupçonnés d'être impliqués dans la répression des manifestants" lors des manifestations qui ont éclaté en Iran, à la mi-septembre, à la suite de la mort en garde à vue de la jeune Mahsa Amini.

De la même section International