L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
La France a procédé au rapatriement de 15 femmes et 32 enfants détenus dans des camps du nord-est de la Syrie, a annoncé mardi matin le Quai d’Orsay.
« Les adultes ont été remises aux autorités judiciaires compétentes », tandis que « les mineurs ont été remis aux services chargés de l'aide à l'enfance et feront l'objet d'un suivi médico-social », selon la diplomatie française.
Il s’agit de la troisième série de rapatriements concernant des femmes, après une première opération en faveur de 16 mères et 35 enfants le 5 juillet dernier, puis une seconde, menée le 20 octobre au bénéfice de 15 mères et 40 enfants.
Jusqu’alors, la France n’avait accepté de ramener sur son territoire, qu’une poignée d’enfants mineurs dont la situation était évaluée au cas par cas.
En mars et juin 2019, la france avait procédé au rapatriement de 17 jeunes enfants, orphelins pour la plupart, ainsi qu’au rapatriement d’une petite fille souffrant d’une maladie cardiaque.
Plus tard, en juin 2020, une dizaine d’autres petits français avaient pu regagner l’Hexagone pour être pris en charge.
En janvier 2021, le Quai d’Orsay a ensuite rapatrié sept mineurs « particulièrement vulnérables » qui étaient retenus dans un camp du nord-est syrien.
À noter, par ailleurs, que le Comité contre la torture des Nations Unies a condamné la France, il y a quelques jours, après avoir « constaté le 19 janvier 2023 sa violation de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, dont elle est signataire depuis 1986 », selon un communiqué de l’avocate Marie Dosé, qui représente plusieurs proches de ces femmes et enfants français détenus en Syrie.
La France, qui a également été condamnée le 14 septembre dernier par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme), a été enjointe de procéder au réexamen de toutes les demandes de rapatriement des femmes et enfants français détenus dans des camps du nord-est syrien, avec des garanties « contre l’arbitraire ».