« Rien n’est exclu » au sujet de la livraison éventuelle de chars Leclerc à l’Ukraine, a déclaré dimanche soir le Président français Emmanuel Macron au cours d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le chef de l’Etat assure avoir « demandé au ministre des Armées d’y travailler » et considère que « cela s’apprécie collectivement ».

Mentionnant « trois critères » indispensables à ces livraisons, Emmanuel Macron a mentionné tour à tour « d’une part que ce ne soit pas escalatoire », d’autre part, « que cela puisse apporter un soutien réel et efficace » et enfin « de ne pas affaiblir (les) capacités propres de défense (de la France) ».

Le Président français a également fait état de son souhait de voir naître « une Europe plus souveraine, plus unie, plus solidaire, maîtrisant pleinement son destin ».

« Au cours de ce conseil des ministres franco-allemand, nous avons procédé à un grand travail de convergence et de synchronisation entre nos visions stratégiques pour l’Europe, pour nos deux pays et pour notre relation commune » a-t-il poursuivi, affirmant qu’il s’agit d’un « travail nécessaire » pour « une convergence franco-allemande la plus aboutie dans tous les domaines ».

Les deux dirigeants ont par ailleurs réaffirmé leur « détermination sans faille à soutenir l’Ukraine dans tous les domaines et aussi longtemps que nécessaire et à continuer d’agir de façon étroitement coordonnée ».

Emmanuel Macron a enfin promis d’être « présent en européens » lorsqu’il « sera question de reconstruire l’Ukraine ».

Dès la fin de cette conférence de presse, Macron et Scholz se sont dirigés vers un conseil de défense et de sécurité afin d’aborder des sujets de géopolitique importants.