La France qualifie les frappes russes en Ukraine de « crimes de guerre »

La France a qualifié, ce samedi, les récentes frappes russes menées en Ukraine de « crimes de guerre ».

Par voie de communiqué, le Quai d'Orsay a condamné « avec la plus grande fermeté les nouvelles frappes menées aujourd’hui par la Russie sur Kiev et d’autres régions d’Ukraine, qui ont causé de nombreuses victimes ».

Notant que « ces frappes ont une nouvelle fois délibérément ciblé des immeubles résidentiels et des infrastructures civiles », le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu'un « tel ciblage systématique en plein hiver souligne la volonté claire de la Russie de poursuivre l’escalade dans sa guerre d’agression en Ukraine ».

« Comme la ministre Catherine Colonna l’a souligné, ces actes inacceptables sont constitutifs de crimes de guerre et ne peuvent rester impunis », peut-on encore lire dans le communiqué, soulignant que « la France continuera de se tenir aux côtés des juridictions ukrainiennes et de la Cour pénale internationale afin de lutter contre l’impunité de tels crimes ».

Le Quai d'Orsay souligne également la détermination de la France à « poursuivre son soutien militaire et civil afin de renforcer la résilience de l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire ».

Une série d'explosions a secoué la capitale ukrainienne Kiev, ce samedi, alors que les sirènes d’alerte résonnaient dans la ville.

Le chef adjoint du Bureau présidentiel ukrainien, Kyrylo Timochenko, a indiqué dans une publication sur Telegram qu'une « attaque au missile a ciblé des infrastructures critiques à Kiev », ajoutant que « dans la périphérie de Kiev, un immeuble résidentiel a été touché, dans le village de Kopyliv, alors que les vitres des maisons voisines ont été brisées ».

Aucune perte en vie humaine n'a été rapportée dans le premier bilan établi suite aux explosions.

Le 24 février 2022, la Russie a lancé ce qu’elle qualifie d’opération militaire spéciale en Ukraine, qui a suscité de vives réactions internationales et des sanctions économiques contre Moscou, qui exige que Kiev abandonne son projet de rejoindre toute alliance militaire, pour mettre fin au conflit, ce que l’Ukraine considère comme une "ingérence" dans ses affaires de souveraineté.

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