Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Plusieurs femmes burkinabè - vraisemblablement entre 40 et 50- ont été enlevées entre jeudi et vendredi derniers par des hommes armés non identifiés dans la localité d'Arbinda, dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè, a-t-on appris de sources concordantes.
"Plusieurs femmes ont été enlevées entre jeudi et vendredi à Arbinda dans la province du Soum. Ces femmes étaient en brousse à la recherche de feuilles sauvages et de fruits pour se nourrir. Elles ont été enlevées par des hommes armés non identifiés", a indiqué un habitant d'Arbinda à Anadolu sous couvert de l'anonymat.
"Nous n'avons aucune idée exacte du nombre de femmes enlevées. Mais des sources indiquent qu'elles sont entre 40 et 50 femmes", a ajouté une source sécuritaire locale, précisant que des opérations sont en cours pour leur libération.
D'autres habitants ont précisé qu'un groupe des femmes enlevées a pu s'échapper et rejoindre la ville, sans plus de précisions.
Les autorités burkinabè n'ont encore pas communiqué sur ces enlèvements.
Le quotidien burkinabè "L'observateur Paalaga" (Privé) citant des sources locales, a indiqué qu'une cinquantaine de femmes ont été enlevées le jeudi 12 et vendredi 13 janvier 2023 à Arbinda, dans le nord du Burkina par de présumés terroristes.
La media indique qu'un "premier groupe de femmes, 41 au total, ont été enlevées jeudi matin alors qu’elles s’étaient rendues en brousse, à quatre km de la ville, à la quête de feuilles et de fruits comestibles. Puis le lendemain, un second groupe de quinze femmes, qui n’étaient pas informées du premier rapt, a subi le même sort et dans les mêmes circonstances".
"Cinq de la cinquantaine de femmes ont réussi à s’échapper des mains de leurs ravisseurs, soit trois du premier groupe et deux du second. Un ratissage effectué par l’armée, selon certaines informations, n’aurait pas permis de retrouver les otages", a expliqué le journal.
La situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes depuis 2015 dans plusieurs régions du Burkina Faso. Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.
Selon le ministère en charge de l’Education, 679 structures éducatives ont été fermées à cause de l'insécurité affectant 1 076 155 élèves, selon les chiffres disponibles à la date du 31 décembre 2022
Le 24 octobre dernier, les autorités burkinabè ont lancé le recrutement de 50 000 combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) pour soutenir l’armée dans la reconquête du territoire national.
Source : AA