Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), William Burns, a rencontré jeudi, le chef du gouvernement d'unité nationale libyen, Abdulhamid Dbeibeh, dans la capitale libyenne Tripoli, ainsi que le chef des forces armées dans l'est de la Libye, Khalifa Haftar, à Benghazi.
Par voie de communiqué, le gouvernement d'unité nationale a déclaré que « le premier ministre Abdulhamid Dbeibeh a reçu Burns et la délégation qui l’accompagnait, au siège du Conseil des ministres à Tripoli, en présence du chargé d'affaires de l'ambassade des États-Unis en Libye ».
Selon la même source, la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Najla al-Mangoush, le chef des services de renseignement, Hussein al-Ayeb et le ministre d'État aux Affaires du Cabinet du premier ministre libyen, Adel Jumaa, ont également pris part à cette rencontre.
Le chef de la CIA a souligné lors de cette rencontre « la nécessité de développer la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays », saluant « la phase de stabilité et de progrès que la Libye a connue récemment ».
Le premier ministre libyen a déclaré, pour sa part, que « Le but est de parvenir à stabiliser notre pays et d’avoir le soutien de la communauté internationale pour atteindre les élections », ajoute le communiqué.
Lors d'une autre rencontre, le responsable américain s’est entretenu avec Khalifa Haftar, selon des médias locaux proches du chef des forces armées dans l'est de la Libye.
La chaîne de télévision locale privée « al-Massar » et le journal électronique « address libya », ont rapporté que Haftar avait reçu Burns, « qui effectue pour la première fois une visite en Libye », dans son bureau à al-Rajma (25 km à l’est de Benghazi).
Aucun détails sur la rencontre entre Burns et Haftar n’a été relayé par ces médias, tandis que l'ambassade des États-Unis en Libye n'a pas émis de commentaire sur la visite du chef de la CIA jusqu'à 17h00 GMT.
La Libye est en proie à des troubles depuis que l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été évincé du pouvoir en 2011, après quarante ans de règne.
La situation s'est aggravée en mars dernier, lorsque le parlement libyen a nommé un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Intérieur Fathi Bachagha, mais Dbeibeh assure qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un gouvernement issu d'un « parlement élu », faisant craindre que la Libye ne replonge dans la guerre civile.
La date de la tenue d'élections parlementaires et présidentielle n'a pas encore été arrêtée et les Libyens aspirent à ce que ce scrutin contribue à mettre fin à un conflit armé fratricide qui déchire ce pays pétrolier depuis plusieurs années.