Au Brésil, les forces de sécurité brésiliennes ont repris le contrôle du bâtiment du Congrès national et arrêté 170 partisans de l'ancien Président Jair Bolsonaro.

Les personnes arrêtées faisaient partie des centaines de manifestants qui ont pris d'assaut le bâtiment du Congrès, dimanche soir, et pillé les chambres parlementaires.

"Au moins 170 personnes ont été arrêtées ce lundi lors d'une opération sécuritaire. Les procédures des unités du Département de la police spécialisée (DPE) de la police civile (PCDF) sont en cours d'achèvement", a déclaré la police civile brésilienne (PCDF) sur Twitter.

"Toutes les personnes arrêtées sont soupçonnées d'avoir participé à des actes criminels contre des lieux de pouvoir", a-t-il ajouté.

À son tour, l'ancien Président de droite Bolsonaro a considéré la prise d'assaut des bâtiments gouvernementaux par ses partisans comme un acte illégal.

"Les manifestations pacifiques, dans le cadre de la loi, font partie de la démocratie, mais les pillages et prises d'assaut des bâtiments officiels, comme ce qui s'est produit aujourd'hui, ou comme ce qu'avait fait la gauche en 2013 et 2017, dérogent à la règle", a-t-il expliqué dans un tweet.