L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Plusieurs établissements scolaires ont été évacués lundi et mardi dans une vingtaine d'établissements scolaires de France à la suite de menaces d'attentats à la bombe, ont révélé les médias.
Alors que les cours reprenaient après les vacances de Noël, des menaces d’attentats proférés sur des espaces numériques de travail (ENT) piratés ont obligé les autorités à évacuer les établissements. Les ENT qui permettent de faire le lien entre les parents, les enseignants et les élèves, de plusieurs établissements, ont été piratés. Ainsi, de vraies adresses mails ont été utilisées pour envoyer « des menaces d’attentats à l'explosif ».
Ces messages envoyés le lundi 1er janvier et mardi 2 janvier ont provoqué des paniques dans certains établissements qui ont été immédiatement évacués.
Alors que les menaces se sont révélées infondées, les autorités appellent « les chefs d’établissements à être plus vigilants et à prévenir immédiatement la police en cas de doute ».
- Des personnes liées à l’extrême droite se faisant passer pour des musulmans
D'ailleurs, lundi un mail avait été envoyé au lycée Baggio à Lille qui avait poussé la police à mener une opération de déminage. Selon le mail que l’Agence a pu consulter, l’auteur a commencé par écrire « As Salem Aleykum » avant d’annoncer « qu’il avait enfin pris sa décision ».
« A la rentrée, je ferais exploser le lycée tout entier à 10h43 », poursuit l’auteur qui semble se faire passer pour un musulman. Traitant ses destinaires de « kuffars » (mécréants), l’auteur indique « qu’il a déposé du C4 partout dans le lycée et dans les classes ».
Après signalement de l’établissement, une opération a été menée et l’auteur du message a été rapidement arrêté. Selon le compte Twitter « CerfiaFr », un compte d’actualités suivis par 450 milles personnes, « le compte à l’origine du message a été piraté par des personnes liées à l’extrême-droite ».
En effet, toujours selon le mail consulté par Anadolu, l'auteur a partagé également un lien vers une plateforme de discussion sur Internet faisant la promotion de l’extrême droite.
Source : AA