Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Sept personnes ont été tuées et six autres blessées dans l'effondrement d'un bâtiment sur le site de construction de l'aéroport international de Donsin dans la périphérie nord de Ouagadougou, capitale burkinabè, a annoncé le procureur dans un communiqué, dimanche dans la soirée.
"Notre parquet a été informé le 30 décembre 2022, dans la soirée, autour de 18h 30mn, qu’un bâtiment en chantier, au sein de l’aéroport de Donsin, s’est écroulé", a écrit le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ziniaré Fissouonté Hien dans un communiqué.
"En somme, cet effondrement a entrainé sept (07) décès et six (06) blessés", a écrit le procureur soulignant que les investigations se poursuivent afin de déterminer les causes de l’effondrement et les responsabilités individuelles éventuelles.
Par ailleurs, l’audition de tous les intervenants dans le cadre de la réalisation de cet ouvrage se poursuit pour situer les responsabilités pénales quant au décès des sept (07) personnes, des blessures et de toutes infractions que l’enquête révèlera, a-t-il dit.
Les victimes sont tous des ouvriers burkinabè travaillant sur le chantier, selon la même source.
Le nouvel aéroport international de Donsin situé à 35 kilomètres au nord-est de la capitale Ouagadougou est en construction sur une superficie de 4400 ha et devrait être prêt dans le premier semestre de 2024 avec une capacité d’accueil de 1 million de passagers par an, selon ses concepteurs.
Le nouvel aéroport remplacera l’actuel aéroport international de Ouagadougou construit dans les années 1960 et situé dans le centre-ville densément peuplé.
Le coût d’investissement de ce projet est de plus de 220 millions d’euros.
En octobre 2021, le groupe français Meridiam a signé, avec l'État du Burkina Faso, une concession de 30 ans pour la conception, la construction, le financement, l'exploitation et la maintenance du nouvel aéroport.
La signature de l’accord de concession avec le groupe français est largement décriée par les syndicats des travailleurs de l’aéroport, dénonçant le fait que le groupe Français puisse exploiter le futur aéroport pendant 30 ans, avec seulement un investissement de l’ordre de 20% du cout total du projet.