Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
L’envoyée spéciale chargée des grands partenariats internationaux au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Leïla Zerrougui, a évoqué une nouvelle fois, ce mercredi, l’adhésion de l’Algérie au groupe Brics, formé par cinq pays : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3, Mme Zerrougui rappelle que l’Algérie a exprimé sa volonté de rejoindre cette union et qu’elle attend la définition des critères d’adhésion par les pays membres. « Nous attendons que les Brics fixent les critères en juin prochain avec la tenue du sommet en Afrique du Sud », a-t-elle fait savoir.
Début novembre dernier, Mme Zerrougui avait fait savoir que l‘Algérie a déposé une demande officielle pour rejoindre l’organisation des Brics. Intervenant dans le forum de la radio algérienne, l’envoyée spéciale avait déclaré que « l »Algérie a déposé une candidature officielle pour rejoindre le groupe Brics ».
« Nous avons eu l’opportunité de participer au dernier sommet des BRICS en Chine, auquel le président algérien était invité », avait-elle. Le dernier sommet des Brics s’est en effet tenu, fin juin, sous la présidence de Pékin, en visioconférence.
« Ce sommet est sorti avec enthousiasme pour l’inclusion d’autres pays dans le groupe. Nous avons soumis notre demande, et tant la Russie que la Chine ont salué l’adhésion de l’Algérie », avait ajouté Mme Zerrougui, qui a également fait savoir que le reste des pays Brics a étudié le dossier algérien, avant de se prononcer. Il s’agit de l’Afrique du Sud, l’Inde et Brésil.
Fin juillet, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’était exprimé pour la première fois au sujet de l’adhésion de l’Algérie à ce groupe. Lors d’une rencontre périodique avec la presse nationale, il avait estimé que l’Algérie satisfaisait, en grande partie, aux conditions d’adhésion aux Brics. « L’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie », avait-il dit.
A une question de savoir si l’Algérie ambitionnait d’adhérer à ce groupe, le Président de la République avait rassuré que « cela est envisageable, mais n’anticipons pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de bonnes nouvelles ».
Et d’ajouter : « l’Algérie s’intéresse aux BRICS, en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique. » « L’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles », avait-il dit.
A noter que la Russie et la Chine ont salué l’adhésion de l’Algérie à cette organisation économique internationale.
Source : Algerie-Eco